=> DECOUVREZ NOS VOYAGES AUX CHUTES VICTORIA
A la frontière entre le Zimbabwe et la Zambie, les Chutes Victoria sont une des merveilles naturelles de la planète.
Bien sûr, le voyageur connait les chiffres : 1700 m de large sur 108 m de haut. Il s'attend à trouver un rideau de cascades comme il les a vues sur les photos.
Mais que sont les chiffres ? Que sont les photos ? Rien ne peut décrire la stupéfaction provoquée par la vision de ces chutes aux dimensions qui défient l'imagination. On se demande comment autant d'eau peut arriver à ressortir d'une gorge aussi étroite et la violence du courant au pied des chutes est aussi marquante que le célèbre nuage de vapeur d'eau qui s'en échappe et le rugissement assourdissant de la "Fumée qui gronde", selon le nom local des chutes, Mosi-oa-Tunya.
Il est cependant important de bien préparer votre visite des Chutes, car de nombreux paramètres vont influencer considérablement l'expérience que vous pourrez en avoir.
Nous essayons de vous les livrer ci-dessous, en tirant les leçons de notre propre expérience.
Ce sujet est vivement controversé, chacun ne démordant pas de ses convictions : "on ne voit pas les chutes côté Zambie", "il n'y a rien à faire côté Zimbabwe"... La photo ci-contre vous montre la répartition des chutes entre les deux pays. |
Le Zambèze forme la frontière, les chutes sont donc approximativement réparties entre les deux pays (elles sont un peu plus larges côté Zimbabwe car la sortie de la gorge n'est pas tout à fait au milieu).
Elles peuvent être contemplées de face depuis les deux pays, chacun disposant d'un sentier aménagé sur la rive de la gorge qui fait face aux chutes. La flèche rouge vous montre jusqu'où vous pouvez aller côté Zambie. La photo ci-contre vous montre la vue depuis ce point en novembre 2007, lorsque les eaux étaient exceptionnellement basses (même période que la photo aérienne illustrant les basses eaux ci-dessus). Comme vous le voyez, un pont marque la frontière entre les deux pays, et il est très facile de passer d'un côté à l'autre. Il est vrai que l'on voit moins les chutes côté zambien, mais il est faux de dire qu'on ne les voit pas, on voit parfaitement environ 40% de la largeur des chutes. Par contre, à la saison des basses eaux, il est vrai que ce côté est plus souvent à sec. |
Les nombreuses activités qui font partie de la réputation de cette région (survols en hélicoptères, en ULM, rafting, croisières sur le Zambèze, tyrolienne, saut à l'élastique...) sont majoritairement organisées côté zambien.
S'il existe des activités côté zimbabwéen, il faut s'attendre à de possibles difficultés logistiques liées à la difficile situation économique et politique du pays qui entraine de nombreuses pénuries, de carburant en particulier.
Chacun fera donc son choix en fonction de ses critères.
L'essentiel est de faire très attention à l'aéroport à destination duquel vous avez prévu de prendre vos vols : l'aéroport de Victoria Falls est côté Zimbabwe, et celui de Livingstone côté Zambie.
Si vous avez opté pour un hôtel en Zambie, prévoyez bien vos vols à destination de Livingstone, et à destination de Victoria Falls pour un hôtel au Zimbabwe.
Les Chutes Victoria sont un spectacle naturel, donc changeant !
Toute le bassin du Zambèze et de l'Okavango est soumis à des phénomènes de crues et de basses eaux très marqués, c'est ce qui a fait la célébrité du Delta de l'Okavango.
Il faut donc vous attendre à une vision très différente des Chutes Victoria selon la période de l'année où vous les visitez.
De février à juillet, elles connaissent un pic en mars et avril, juste après la saison des pluies, car les pluies tombées sur le bassin en amont du fleuve arrivent en crue au niveau des chutes. A cette période, le brouillard d'eau est très dense, montant jusqu'à 400 m d'altitude, parcouru d'arcs en ciel. C'est une vision très impressionnante, surtout vue d'hélicoptère. De près, c'est à une expérience sensorielle qu'il faut vous attendre : vous serez enveloppé dans le brouillard d'eau, balayé par le souffle ascendant de l'air, et assourdi par le fracas des masses d'eau s'écrasant en contrebas ! |
La période des basses eaux du Zambèze court d'août à janvier, avec un plus bas en novembre et début décembre. Comme le montre la photo ci-contre, prise en novembre 2007, il peut arriver qu'une partie des chutes soit complètement asséchée. Il y a très peu de brouillard d'eau et les visiteurs peuvent apprécier pleinement la structure géologique des chutes et leur véritable ampleur, cachée par le brouillard le reste de l'année. De même, le niveau d'eau permet des activités extrêmes qui ont fait la réputation des chutes Victoria : rafting dans les gorges en aval des chutes (un des spots les plus réputés au monde), ou baignade dans une piscine naturelle en haut des chutes (la Piscine du Diable - Devil's Pool), au niveau de l'île Livingstone, comme le montre la photo ci-contre ! A réserver aux amateurs d'adrénaline avertis... |
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Les Chutes Victoria sont connues pour être un des hauts lieux des sports extrêmes en Afrique.
Pour les amateurs de sensations plus ou moins fortes, voici la liste non exhaustive des possibilités qu'offrent les Chutes Victoria :
Vos hôtels se chargeront sans problème des réservations, pensez-y dès votre arrivée.
Pour le Zimbabwe et la Zambie, le passeport doit être encore valide 6 mois après la date de retour. Le visa est obligatoire et la demande se fait à l'Ambassade du Zimbabwe ou celle de Zambie à Paris. Le visa peut également être obtenu sur place à l'aéroport d'arrivée aux postes frontières au Zimbabwe (Harare ou Victoria Falls) ou en Zambie (Linvingstone ou Luzaka).
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